Les pinèdes
de Pin maritime
• Plus d’un million d’hectares
en Aquitaine, dont plus de 80 % se trouvent dans les départements
des Landes et de la Gironde. Le reste est réparti
entre
Lot-et-Garonne et Dordogne.
• Presque exclusivement sous forme de
futaie
régulière,
mais aussi en mélange avec les
taillis
de Chêne ou de Châtaignier dans le sud du Périgord
et dans le nord de la Gironde.
• Sur le plan écologique on distingue
cependant, schématiquement, en fonction du régime
hydrique du sol et des grandes espèces sociales qui
s’y développent : des landes humides (essentiellement
à Molinie), des landes
mésophiles
(à Fougère aigle) et des landes sèches
(à Bruyère cendrée et/ou Callune).
• Certaines pinèdes sont en fait
des forêts naturelles aménagées, notamment
lorsqu’elles sont sur dunes proches du littoral. Les
autres ont remplacé des landes ou des chênaies.
• Peuplements issus de régénération
naturelle, de plantation ou de semis, et installés
sur sols sableux, filtrants et acides.
Le Pin maritime est la seule espèce qui permet de
valoriser, après assainissement, ces terrains très
pauvres.
• Espèce très productive
et facile à commercialiser grâce au
gisement
important et concentré qui a permis le développement,
en Aquitaine, d’une industrie spécialisée
dans la transformation du bois de Pin.
• Récolte sous forme de coupe
rase généralement faite entre 45 et 60 ans.
• Utilisations : parquets, lambris,
moulures, meubles, contreplaqué, charpente, palettes,
papier, carton,
cellulose à usage sanitaire, panneaux de fibres et
de particules…