La chênaie-ormaie
à Frêne oxyphylle
• Vallées de la Garonne
et de l’Adour et de certains
de leurs affluents
• En arrière des saulaies dans
les plaines
de débordement (lit majeur).
• Sols sableux, plus ou moins riches
en limons
et argiles, soumis aux crues.
• Strates arbustives et herbacées
très abondantes.
• Habitat bien représenté
en bord d’Adour mais résiduel
en bord de Garonne. Autrefois dominé par l’Orme,
essence progressivement décimée par la Graphiose
et coupée par les forestiers au profit du Chêne
pédonculé.
• Milieu rare de qualité biologique
élevée du fait du
grand nombre d’essences. Participe à la mosaïque
d’habitats des bords de grands fleuves (forêts
humides, prairies inondables, roselières…).
Menacé par l’endiguement des fleuves et la
création de gravières.
Arbres : Chêne pédonculé, Frênes
commun et oxyphylle, Orme champêtre (abondant avant disparition pour
cause de Graphiose), Aulne glutineux, Peuplier noir.
Arbustes : Fusain d’Europe, Aubépine monogyne,
Cornouiller sanguin.
Plantes : Laîche maigre, Laîche espacée,
Ronce à feuilles d’Orme, Cardamine des prés, Primevère
acaule.
Excellentes
potentialités pour le Frêne commun et le Chêne pédonculé.
Garder la diversité des essences,
et garder le Peuplier noir pour sa valeur patrimoniale, gérer par bouquets
ou par parquets et limiter la surface des coupes.
Près de l’eau, limiter les coupes à environ un tiers du
couvert. L’exubérance de la végétation du sous-bois,
notamment de la Ronce, peut gêner la régénération
du Chêne. Habitat souvent transformé en terres agricoles.